Une question taraude le peintre et titille le non initié: "Quand peut-on considérer un tableau comme achevé?" Le peintre s'est débattu dans un monde de
couleurs et de gestes intimement liés à une multitude de désirs à transcrire.; Un mystère sensuel entre l'artiste et son oeuvre, une touche finale posée tel le mot qui précède
toute rupture. Quelle en est la réelle cause? Et cet élan rompu, tel une lance douloureusement plantée en pein coeur d'un désir pourtant sans cesse inachevé...
C'est le moment fatidique où le tableau se met à parler, à danser, chanter vibrer, crier (...) se libérant de tous les états d'âme de son créateur...
Nous aurons l'occasion d'évoquer à d'autres reprises ce phénomène particulier, mais je voulais pour cette fois vous faire partager une réflexion de Paul Cézanne à ce sujet:
"Si ma toile est saturée,
elle ira toucher les autres sur un point
peut-être qu'ils ignorent de leur sensibilité".
Peut-être alors est-ce tout simplement une discussion qui à un moment donné s'en va
quérir quelque réponse...